C'est assez

Sanctuaires Marins Pour Les Cétacés Captifs: Des Projets Qui Avancent À Grands Pas!

La semaine dernière avait lieu à Halifax, en Nouvelle-Ecosse (Canada) la conférence sur les mammifères marins. À cette occasion, le Whale Sanctuary Project tenait un atelier intitulé « Sanctuaires: le nouveau paysage marin pour les cétacés captifs ». Lors de la dernière conférence à San Francisco il y a deux ans, l’idée d’un tel sanctuaire avait été reçue avec beaucoup de scepticisme. Cette année au contraire,  elle fut accueillie avec beaucoup d’enthousiasme. 

Dessin conceptuel du sanctuaire marin pour les cétacés captifs. Crédit: Brad Anthe pour le Whale Sanctuary Project
Le dessin ci-dessus est une ébauche du projet de sanctuaire tel qu’il a été imaginé par le Whale Sanctuary Project. L’enclos serait délimité par des filets « nouvelle génération »; sur la terre ferme on trouverait des logements pour le personnel, une zone d’observation et un espace dédié aux soins vétérinaires. 

Lori Marino, la présidente du Whale Sanctuary Project a défini les caractéristiques d’un sanctuaire:
■ Un sanctuaire est consacré au bien-être des animaux, ici des cétacés, et ne sert pas les intérêts humains.
■ C’est un lieu où les résidents peuvent s’épanouir.
■ C’est un lieu propice au changement, dans notre relation avec les animaux.
■ Il s’agit de rendre aux animaux un peu de ce qu’on leur a pris.

Enfin, dans un véritable sanctuaire, il n’y a ni exploitation, ni élevage, ni recherche « invasive », a-t-elle précisé.

Les trois intervenants de l’atelier ont présenté leurs projets respectifs de sanctuaires. Le Whale Sanctuary Project oriente ses recherches au nord-est et au nord-ouest de l’Amérique du Nord. La WDC (Whale and Dolphin Conservation) qui travaille conjointement avec Merlin Entertainment pour trouver un lieu de retraite pour des bélugas captifs privilégie l’Islande, non loin de là où l’orque Keiko fut réhabilité il y a près de 20 ans. Quant à l’Aquarium National de Baltimore, il prévoit de relocaliser ses dauphins captifs en Floride et a déjà commencé à les réhabituer progressivement au retour dans l’océan, en laissant pousser des algues dans leur bassin. Ce dernier projet devrait voir le jour d’ici 2020. 

En Europe aussi, de tels projets sont également envisagés. L’île grecque de Lipsi et l’Italie pourraient accueillir des dauphins captifs pour une retraite bien méritée.

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