C'est assez

Les ours polaires

Les ours polaires en captivité : un quotidien de souffrances

Les ours polaires sont des animaux particulièrement inadaptés à la captivité. C’est Assez ! se mobilise depuis des années pour l’interdiction de leur détention en France et le transfert des ours polaires actuellement captifs dans des lieux plus adaptés.

L’exemple de Raspoutine

Raspoutine est un ours blanc qui a été détenu par le parc Marineland pendant près de 10 ans dans des conditions déplorables. Enclos et bassin trop exigus (2 200 m²), ennui, stress et sur-sollicitation des visiteurs, tel était le quotidien de Raspoutine.

Plus que tout, le climat méditerranéen a été une source de souffrance majeure pour lui. Les ours polaires vivent habituellement dans des climats froids et souffrent d’hyperthermie lorsque la température dépasse 10 degrés! La présence de deux ours blancs sur la Côte d’Azur est donc une aberration.

En 2018, C’est Assez ! dénonce les conditions de vie de Raspoutine dans une vidéo choc où l’on peut voir l’ours en détresse, haletant et bavant sous un soleil de plomb. 

Grâce à notre pétition et à la mobilisation de grande ampleur, Raspoutine est transféré en 2020 dans un zoo en Angleterre. Demeurant en captivité dans un zoo (aucun sanctuaire n’existe à l’heure actuelle), il bénéficie toutefois de conditions de détention bien meilleures qu’avant: terrain de 10 hectares avec deux bassins de 25,5 millions de litres d’eau.

 La reproduction en captivité

Comme pour les cétacés, nous considérons que la reproduction des ours polaires en captivité est un non-sens aussi bien pour le bien-être animal que pour la conservation des espèces. 

En effet, les ours polaires supportent très mal la captivité et souffrent souvent de comportements stéréotypés marqueurs d’une grande détresse psychologique.  La captivité ne peut leur fournir les conditions de vie dont ils ont besoin pour s’épanouir et satisfaire leurs besoins naturels. 

Malgré l’urgence à sauver les ours polaires, classés vulnérables par l’UICN, la reproduction en captivité n’est pas, selon nous, la solution d’autant qu’aucun programme de réintroduction n’existe à ce jour. Préserver une espèce hors de son habitat naturel est un non-sens écologique. Nous devons nous donner les moyens de préserver leur environnement et lutter contre les menaces auxquelles ils doivent faire face dans la nature: le changement climatique, la pollution et la perte d’habitat.

Flocke, ourse anciennement détenue au Marineland réalisant des mouvements stéréotypés.

Le combat continue!

Il reste encore plusieurs ours polaires détenus dans les zoos français. A l’heure où la banquise est en danger, C’est Assez! dénonce l’utilisation commerciale des ours polaires au détriment de la sensibilisation des jeunes générations à la préservation de la biodiversité et demande l’interdiction de leur reproduction en captivité.