C'est assez

Un amour indéfectible lie les mamans orques à leurs petits

 13 décembre 2020

Les orques vivent en groupes familiaux matrilinéaires, elles forment des groupes très soudés qui sont dirigés par des femelles appelées matriarches. 

Photo aérienne de Tahlequah (J35) et Phoenix (J 57) né le 4 septembre 2020 

Chez les orques résidentes, les orques femelles ne quittent jamais leur groupe, tandis que les mâles le quittent uniquement pour se reproduire et le rejoignent par la suite.

La structure linéaire est la même pour les orques résidentes et les orques de Bigg (orques transitoires), mais chez les orques de Bigg, les jeunes ne restent pas toute leur vie avec leur mère, ou dans le même clan familial. 

A la maturité sexuelle, les jeunes orques s’éloignent de leur mère, plus encore les jeunes femelles dès lors qu’elles sont elles-mêmes maman. Elles voyagent alors en petits groupes pour chasser leurs proies et les partager. 

Les liens sociaux restent toujours aussi forts, mais à intervalles moins fréquents. 

Les orques sont très bavardes. Elles produisent une variété de clics et de sifflements utilisés pour la communication et l’écholocalisation. 

Les types de vocalisation varient selon l’activité. 

Au repos, ils sont beaucoup plus silencieux et émettent un appel occasionnel distinct de ceux qui sont utilisés lorsqu’ils adoptent un comportement plus actif. 

Des mères orques ont été observées en train d’entraîner leurs petits au dialecte du groupe. 

La mère utilise une version simplifiée du dialecte, une sorte de langage pour bébé, lorsqu’elle entraîne un petit. 

Cela suggère que le langage orque a une base apprise en plus d’une base instinctive. 

« Chaque groupe d’orques possède son appel acoustique distinct et elles communiquent avec les autres groupes grâce à une sorte d’esperanto propre à leur espèce. Chez les orques on parle de culture. Les femelles dominantes connaissent les routes utilisées par leurs ancêtres et transmettent leur savoir à leur descendance. Il existe également des langues régionales et la transmission d’informations est très précise au sein des groupes » – Aurélien Guay (guide naturaliste)

Crédit photo : ©Sealifer3 IG & SR³ – Sealife Response, Rehabilitation & Research



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *