C'est assez

Formidable sauvetage d’une orque prise au piège par une ligne à écrevisse depuis plusieurs jours en Nouvelle-Zélande.

27 décembre 2019

Une orque blessée et empêtrée durant depuis le 23 décembre dans une ligne d’écrevisse, a finalement été libérée.

Une porte-parole du DOC (Department of Conservation – Ministère de la Conservation néo-zélandais) a déclaré que la libération de l’orque avait fait suite à « un incroyable travail d’équipe de la part de toutes les personnes impliquées ».

Deux bateaux du DOC et un bateau de recherche étaient sur les lieux avec l’orque depuis vendredi 10 h, tandis que les gardes-côtes gardaient les bateaux de plaisance à une distance de sécurité.

« Une ligne s’était enroulée autour de la nageoire pectorale droite de l’orque », a expliqué le Dr. Visser.

Cette ligne de nylon, appelée ligne de ramassage, est attachée au casier à écrevisses et à une bouée, elle est aussi grosse qu’un index.

Jeudi, Ingrid Visser expliquait que l’orque risquait de mourir de cette blessure, celle-ci pouvant causer une septicémie ou provoquer une perte de sang si elle ne pouvait être libérée. Au mieux, il pourrait survivre mais perdre sa nageoire pectorale, avait-elle déclaré.

Les espoirs de libérer cette orque s’amenuisaient de jour en jour depuis que les équipes de secours l’avaient vu à Peach Cove vers 19h30, la veille de Noël. Elle n’a pu être localisée de nouveau que le 25 décembre.
Les équipes de sauvetage étaient à sa recherche autour de Browns et de l’île de Waiheke dès 6h le vendredi matin. Et après plusieurs tentatives de libération de l’orque qui ont échoué cette semaine, Ingrid Visser a déclaré que l’équipe avait réussi à sécuriser le cétacé en utilisant un système appelé « kegging » et à le libérer.

Le Kegging consiste en gros, a accroché la ligne qui est enroulée autour de l‘orque, puis elle est attachée des bouées gonflables à la nouvelle ligne de kegging mise en place, ce qui signifie qu’elle aide aussi à garder l’animal près de la surface.

« Nous avons des crochets spéciaux qui nous permettent de nous approcher très près de la chair, ils sont très doux, avec des bords arrondis à l’extérieur et à l’intérieur du crochet, ils sont très pointus pour que nous puissions les passer sous la ligne, cela signifie que nous ne coupons pas sa chair. »


La mission de sauvetage a été menée à partir d’embarcations gonflables, car il serait trop dangereux pour l’épaulard d’avoir des gens dans l’eau autour lui, cela pourrait faire plonger l’orque plus profondément et l’animal risquerait la noyade.
Plusieurs équipes ont participé à ce sauvetage aux côtés d’Ingrid Visser (fondatrice d’Orca Research Trust), une équipe du DOC, les gardes forestiers, les garde-côtes et la police.
« Nous avons regardé l’orque s’en aller, elle nageait bien en prenant plusieurs respirations après avoir été libérée. Elle reste dans la région, elle est très fatiguée suite à cette épreuve. Les autres orques se trouvaient plus loin, mais elles n’avaient de cesse de l’appeler et de lui parler tout le temps. », a déclaré Cat Peters du DOC.
« Après cinq jours de travail acharné et un véritable effort d’équipe, c’est un résultat fantastique. »
Traduction : C’est assez !
Crédit photos : ©Ingrid Visser/Orca Research Trust
Sources :
– Stuff 

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