22 juin 2020
Le 20 juin 2015, Freya s’éteignait à l’âge de 34 ans dans les bassins du Marineland d’Antibes.
Crédit photo : ©Inconnu |
Freya avait été capturée au large des côtes islandaises par SeaWorld en 1982. Elle n’avait alors que 2 ans. Arrachée à sa famille, elle fut vendue au Marineland d’Antibes où elle aura vécu 32 ans d’une longue vie de captivité..
Freya fit au total 4 fausses couches ce qui la plongea dans une profonde dépression.
La consanguinité semble expliquer ces fausses couches puisque le mâle reproducteur n’aurait été nul autre que son propre frère.
Le 13 février 1996, elle mit au monde Valentin qui décédera dans ces mêmes bassins quelques mois seulement après le départ de sa mère le 12 octobre 2015 à l’âge de 19 ans après les terribles inondations qui avaient frappé le sud est de la France.
Ce triste anniversaire est l’occasion pour nous de faire le point sur le sort des orques détenues en captivité.
Photo : ©WDC |
Les orques sont détenues en captivité depuis 1961. Victimes de la cupidité de l’industrie de la captivité, des dizaines d’orques sauvages ont été arrachées à leur famille, à leur vie, obligées de vivre dans des groupes sociaux artificiellement reconstitués qui ne ressemblent en rien à leur vie dans la nature.
Depuis 1961, au moins 166 orques ont été capturées dans la nature.
129 de ces orques sont aujourd’hui décédées.
En comptant les orques nées dans les bassins, au moins 166 orques sont mortes en captivité, sans compter 30 bébés mort-nés et les fausses couches.
SeaWorld détient 20 orques dans ses trois parcs aux États-Unis. Au moins quarante-neuf orques sont mortes dans les bassins de SeaWorld.
L’une des captures les plus tristement célèbres a eu lieu en 1970.
Plus de 80 orques de la population des orques résidentes du Sud ont été rassemblées à Penn Cove, dans l’Etat de Washington. 7 d’entre elles ont été capturées. Parmi elles, Lolita est la seule toujours en vie, détenue au Miami Seaquarium.
Plus de 80 orques de la population des orques résidentes du Sud ont été rassemblées à Penn Cove, dans l’Etat de Washington. 7 d’entre elles ont été capturées. Parmi elles, Lolita est la seule toujours en vie, détenue au Miami Seaquarium.
Depuis 2002, au moins 19 orques ont été capturées à l‘état sauvage.
La dernière capture en date est celle des orques qui ont été détenues dans la tristement célèbre « prison des baleines », dans la baie de Srednyaya près de Nakhodka (Russie). Depuis, et après une longue bataille pour leur liberté, grâce à Free Russian Whales, elles ont été relâchées dans la nature durant les mois de juin, juillet et août 2019.
La dernière capture en date est celle des orques qui ont été détenues dans la tristement célèbre « prison des baleines », dans la baie de Srednyaya près de Nakhodka (Russie). Depuis, et après une longue bataille pour leur liberté, grâce à Free Russian Whales, elles ont été relâchées dans la nature durant les mois de juin, juillet et août 2019.
Le malaise croissant que suscite le concept de la détention d’orques en captivité n’a fait que s’accroître depuis la sortie du film documentaire Blackfish, qui dénonçait les conditions de captivité de ces mammifères marins à travers la vie de Tilikum.
Malgré toutes les tentatives de l’industrie du spectacle pour faire oublier cette publicité négative, le monde entier est actuellement de plus en plus conscient que tout ne va pas si bien au « pays des rêves ».
Maladies, fausses couches, décès prématurés, accidents…ont contribué à montrer que ces cirques aquatiques sont des lieux de souffrances, tant physiques que morales, pour les cétacés captifs.
Note : A la date du 29 août 2019
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62 orques sont détenus en captivité
- 29 d’entre elles ont été capturées à l’état sauvage
- 33 orques sont nées en captivité
La captivité, que ce soit pour les orques ou les dauphins, est dévastatrice pour ces animaux.
C’est la pire des maltraitances que puissent subir les cétacés captifs condamnés à vie à tourner en rond dans un bassin de béton !
C’est la pire des maltraitances que puissent subir les cétacés captifs condamnés à vie à tourner en rond dans un bassin de béton !
Traduction de l’article « Fate of orcas in captivity » – (WDC) :
C’est assez !