C'est assez

PÉTITION: Stop au pillage des mers et des océans!


Suite à l’arrivée récente de requins-marteaux et d’une raie manta capturés dans l’océan à l’aquarium Nausicaà de Boulogne-sur-Mer, Code Animal et C’est Assez! s’associent afin que cessent les captures d’animaux marins pour les aquariums français. En effet, autoriser et encourager les importations d’animaux prélevés dans leur milieu naturel participent à l’exploitation des ressources pour le profit et n’aident en rien à la conservation des espèces et de leur habitat, bien au contraire! 

Dîtes NON au pillage des océans en signant notre pétition commune et en la partageant! 

Nos associations comptent sur votre aide précieuse afin que cessent ces pratiques inadmissibles.

Chaque signature compte, merci à tous!


Rappel des faits

◼︎ Le 18 avril 2018, trois jeunes requins-marteaux quittaient l’Australie pour un long voyage les menant tout droit dans le nord de la France. Nous apprenions alors que ces individus avaient été capturés au large de l’Australie et que l’aquarium prévoyait d’en « accueillir » neuf au total. Afin de contrer les critiques éventuelles, le directeur de Nausicaa, M. Valette, arguait que le « prélèvement » de ces juvéniles les sauvait probablement d’une mort certaine. 
◼︎ Le 9 mai 2018, nous apprenions le transfert d’un requin-marteau de deux mètres du site industriel de Garromanche, à Outreau, où il avait été « élevé » à l’aquarium Nausicaa. « Depuis 2011, un requin-marteau est élevé par l’équipe de Nausicaa  loin des yeux du public. Il avait été prélevé en Australie avec une dizaine d’autres bébés requins (…). Ces animaux étant particulièrement sensibles, c’est le seul qui a survécu. » Cela ne contredirait-il pas les affirmations de M. Valette, selon lesquelles les capturer reviendrait à les sauver? Les juvéniles arrivés en France entre temps survivront-ils au stress de l’enfermement? 

◼︎ Le 18 mai 2018, l’aquarium inaugurait en grandes pompes le « Grand Nausicaa ». Souffrant d’une infection oculaire, le requin-marteau était absent, à la grande déception des visiteurs. Il avait apparemment souffert du voyage entre Garromanche et l’aquarium et fut placé en quarantaine pendant deux mois, le temps de sa guérison. 
◼︎ Jeudi 19 juillet 2018, une raie manta faisait son apparition dans le grand bassin de Nausicaa. Le mâle, de 2 mètres 50 d’envergure, qui fut capturé au large de la Floride, a subi un long voyage de 18 heures (10 heures d’avion et 8 heures de transport routier). L’aquarium prévoit d’importer une autre raie manta, « une femelle de préférence, pour une éventuelle reproduction » selon M. Valette. Le directeur du Nausicaa a raison de mettre cette phrase au conditionnel puisque la reproduction de cette espèce en captivité est plus qu’hasardeuse, comme nous l’indiquons dans notre pétition
Source: La Voix du Nord, article du 21 juillet 2018

◼︎ Lundi 3 septembre 2018, les journaux locaux relaient la mort de sept requins-marteaux à Nausicaà. Sur les dix juvéniles, il n’en reste à présent que trois. Les sept malheureux ont été victimes de leurs congénères, auxquels ils n’ont pas pu échapper dans leur bassin. Une fois encore, le directeur de l’aquarium, M. Valette, avance un argument fallacieux: celui de la « sélection naturelle » et parle d’une espèce agressive. Comment parler de sélection naturelle alors que ces animaux ont été retirés de leur milieu et placés dans un bassin artificiel? De plus, cette espèce n’est pas la plus agressive. Pour preuve, dans la nature, l’on peut voir de grand groupes de requins-marteaux évoluant ensemble. Il est bien plus probable que ce soit la captivité, et non la sélection naturelle, qui soit la cause de ces morts.
Source: France 3 régions, article du 3 septembre 2018

À nos yeux, ces captures et les décès qui en découlent sont inadmissibles et doivent être dénoncées. Sous le prétexte fallacieux de la conservation, cet aquarium se sert dans la nature pour des projets spectaculaires qui n’ont qu’une seule fin: amener toujours plus de visiteurs et faire davantage de profit. Outre les dangers inhérents aux captures, au transport et à l’enfermement, ces prélèvements peuvent avoir de graves conséquences sur le milieu marin. Il est urgent de légiférer afin que ces pratiques cessent. 

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