C'est assez

LOLITA: La Tribu Amérindienne Lummi Pourrait l’Aider à Retrouver Sa Liberté

Traduction: C’est Assez! 
LOLITA : L’ORQUE PRISONNIERE d’UN AQUARIUM DEPUIS 47 ANS POURRAIT RETOUNER CHEZ ELLE AVEC L’AIDE DES AMERINDIENS



Lolita est la seule orque survivante d’un groupe de jeunes orques piégées il y a 47 ans. Elle est désormais sur le point de commencer un nouveau chapitre dans sa lutte pour retourner là d’où elle vient, l’Océan Pacifique — cette fois, avec l’aide d’un groupe d’Amérindiens.
La tribu amérindienne Lummi, basée à l’est de l’état de Washington pourrait envisager la libération de Lolita du Miami Seaquarium grâce à un traité vieux de 163 ans qui pourrait enfin débloquer la situation de l’orque.
Lolita a été vendue au Miami Seaquarium en septembre 1970 après avoir été prise au piège par des chasseurs à l’âge de deux ans seulement avec six autres bébés orques, selon le média local News 10. Les membres de la tribu Lummi ont évoqué la mer des Salish, les eaux entourant Orcas Island dans l’état de Washington, leur lieu de résidence depuis 12000 ans. Ils ont un lien spirituel profond avec la mer et les orques qui l’habitent.
« Nous lui avons volé sa vie, » estime Freddy Lane, membre du conseil Lummi après que ce dernier ait fait passé une résolution pour libérer l’orque.
Le groupe de conservation animale Orca Network travaille depuis 25 ans à la libération de Lolita. En revanche, l’intervention de la tribu Lummi pourrait ouvrir une brêche juridique, obligeant les propriétaires du Miami Seaquarium à libérer l’orque.
Le biologiste marin et spécialiste des orques Ken Balcomb, partisan de la libération de Lolita depuis de nombreuses années, a déclaré que la tribu avait le droit de soulever le traité de Point Elliott datant de 1855. Ce traité donne à la tribu Lummi les moyens légaux nécessaires pour protéger leurs terres et leurs ressources halieutiques.
Etant donné que les orques sont en danger, la tribu Lummi peut légitimement soutenir, sur la base du traité, que Lolita doit être rendue à son habitat naturel.
En dépit de l’enthousiasme de certains experts pour sa libération, d’autres jugent que déplacer Lolita pourrait la mettre en danger de mort. Douglas Wartzok, professeur de biologie à l’Université internationale de Floride juge que l’orque ne pourrait pas survivre dans la nature après avoir passé la vaste majorité de sa vie en captivité.
« Le bilan des animaux en captivité ayant été libérés n’est pas favorable, » a déclaré Wartzok. « Ils meurent généralement assez rapidement. »

Lors de leur dernière tentative pour faire avancer le dossier, la tribu Lummi a fait savoir au Miami Seaquarium leur souhait de rencontrer le Directeur Andrew Hertz. M. Hertz n’a pas souhaité les rencontrer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *