C'est assez

14 juillet – Journée Mondiale de l‘Orque

14 juillet 2020

La Journée Mondiale de l’Orque a été fondée en 2013 par Ingrid Visser biologiste marine, spécialiste des cétacés et plus particulièrement des orques.

Cette journée a notamment pour but de sensibiliser les gens aux populations d’orques qui vivent dans le monde, aux menaces auxquelles elles sont confrontées, avec pour objectif primordial d’accroître la protection de cette espèce et, par conséquent, celle des océans. La Journée Mondiale de l’Orque c’est aussi soutenir un mouvement qui rassemble des personnes qui s’intéressent à cet animal, qui se battent pour elles.

L’orque est l’une des espèces de cétacés les plus répandues. On la trouve surtout dans les eaux tempérées, particulièrement en zone côtière, mais aussi dans toutes les mers du monde. Cependant, les orques sont beaucoup plus abondantes dans les eaux froides que dans les mers tropicales.

En tant que super-prédateurs des océans, ces animaux emblématiques sont non seulement réellement fascinants mais ils sont une « espèce clé ». Cela signifie, entre autres, qu’ils jouent un rôle vital pour les écosystèmes marins. Ils sont également connus comme une espèce « indicatrice », c’est-à-dire une espèce qui peut nous en apprendre beaucoup sur la santé et le bien-être d’un écosystème.

En outre, les orques sont considérées comme une « espèce parapluie ». Elles ont donc une importance primordiale pour nos écosystèmes ! Préserver une espèce parapluie, ce n’est pas seulement préserver un animal, mais aussi tout un milieu, favorisant une biodiversité fondamentale pour la résilience écologique.

Protéger et préserver les orques, ce n’est pas les enfermer dans des bassins stériles !

Les orques ne sont pas gérées par le programme EEP, et ne sont pas classées selon l’UICN dans une des catégories « menacées ». Actuellement, Elles ont le statut « DD » pour « données insuffisantes ». Certaines populations locales sont menacées ou en voie de disparition notamment à cause de la perte de leur habitat. Par exemple, la population d’orques des Terres Australes est classée En Danger.

NB : La population des orques résidentes du Sud est la seule population d’épaulards répertoriée comme menacée par l’United States Fish and Wildlife Service ce qui lui vaut une protection en vertu de l’Endangered Species Act.
Une population largement décimée par les captures effectuées pour les parcs marins dans les années 1960 et 1970

Les parcs aquatiques participent à une forme de mauvaise éducation. Voir des animaux exécuter des acrobaties et obéir aux ordres de son dresseur n’a jamais éduqué le public sur les véritables comportements de ces mammifères marins.

Être enfermé, c’est ne plus pouvoir vivre une vie décente. L’enfermement est incompatible avec les besoins naturels de ces animaux.

En France – 7 personnes sur 10 sont opposés à la captivité des dauphins et des orques dans des parcs aquatiques à des fins de divertissement,
86% pensent que le gouvernement devrait au contraire encourager et accompagner la création de sanctuaires ou refuges marins pour accueillir ces cétacés captifs et les réhabituer à la vie sauvage (Sondage IFOP 2018)

« Une orque née en captivité, même si elle n’a jamais vécu dans l’océan, possède les mêmes pulsions innées. Si la nature vous a fait évoluer pour parcourir de longues distances à la recherche de nourriture et de partenaires, vous êtes adapté à ce type de mobilité, que vous soyez un ours polaire, un éléphant ou une orque. » 
Naomi Rose

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