C'est assez

Une bouteille en plastique « quasiment neuve » s’échoue après avoir passé près de 50 ans dans l’eau

9 octobre 2018 
Auteur : Kate Lyons 

Les gardes-côtes choqués après la découverte d’un déchet vieux de plusieurs décennies sur une plage du Royaume-Uni 

Une bouteille de liquide vaisselle vieille de 47 ans a été découverte sur la plage de Brean Beach dans le Somerset.
Photo : Burnham Coastguard/Facebook 
Une bouteille en plastique de liquide vaisselle datant d’au moins 47 ans a été trouvée échouée sur une plage du Royaume-Uni avec ses inscriptions encore tout à fait visibles, une découverte suscitant maints avertissements sur le problème persistant des déchets plastiques. 

L’objet, trouvé par un garde-côte sur une plage du Somerset, est encore « quasiment neuf ». « Nous sommes stupéfaits du nombre de débris échoués sur la plage », déclare l’organisation de gardes-côtes Burnham Coastguard sur Facebook. « Il est choquant de constater à quel point les déchets peuvent « survivre » dans l’eau et impacter l’environnement. »  

Des déchets plastique sur une plage britannique. – Photo : © SIPA
Les inscriptions sur la bouteille permettent de la dater : fabriquée au plus tard en 1971, elle a donc au moins 47 ans. 

L’objet, repéré parmi les algues sur la plage de Brean Beach près de Burnham-on-Sea, est une bouteille de liquide vaisselle, dont les inscriptions publicitaires vantent sa douceur pour la peau, particulièrement pour les mains. 

Certains types de bouteilles en plastique mettent 450 ans à se désagréger. Le Royaume-Uni produit plus de 170 millions de tonnes de déchets par an, des emballages alimentaires principalement, et seulement un tiers des emballages en plastique est recyclé. 

“19ème siècle”, 21ème siècle”, Au secours ! – Dessin de ©Gatis Sluka
Les déchets plastiques sont si omniprésents que les fibres et micro-plastiques, certains plus petits que l’épaisseur d’un cheveu, ont été retrouvés dans des crustacés, dans l’eau du robinet, dans le miel, le sucre et le sel de table. On en sait encore très peu sur l’impact sur la santé de ces micro-plastiques ingérés par les humains et autres animaux. 

Les gardes-côtes de la Burnham Coastguard incitent la population à réduire son utilisation du plastique et à bien s’en débarrasser dans les poubelles, notamment sur la plage. Ils demandent également aux gens de ne pas jeter n’importe quoi dans la cuvette des toilettes, déclarant que « les cotons-tiges sont les pires déchets possibles », et les encouragent à rejoindre un groupe local de nettoyage de plages. 

Traduction : Sandrine Pantel pour C’est assez ! 

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