Tula fut la première orque à traverser l’Atlantique par avion et être exposée dans un zoo européen. Elle ne survécut que 3 mois après sa capture.
Le commerce des orques pour les aquariums a commencé dans les années 60 et 70 dans les eaux de l’île de Vancouver.
Au cours de cette période, des dizaines d’orques ont été capturées et vendues dans les delphinariums du monde entier.
L’une de ces orques était Tula, une jeune orque dont la vie prit un virage dramatique le 18 juillet 1968.
Ce jour là, un groupe de 9 orques fut capturé dans le détroit de la Reine Charlotte près de l’Ile de Malcom par un pêcheur local nommé Aaro Palo.
Les plus gros individus réussirent à s’échapper, mais une orque plus petite est restée dans les filets. Elle fut remorquée jusqu’au port.
Palo n’a pas tout de suite trouvé un acheteur pour la jeune orque. Il était sur le point de la libérer lorsqu’il reçut un appel de Jerry Mitchell, propriétaire de Marine Mammals Inc. à San Diego.
Mitchell intéressé par l’orque, qui mesurait 4 mètres de long et pesait environ 1 tonne, acheta le cétacé pour 7500 $. Il la revendit ensuite au Dolphinarium d’Harderwijk (Pays-Bas) pour 16000 $.
L’orque fut appelée Toula du nom de la ville de Sointula sur l’Ile Malcom.
Tula fut accueillie par le Dr Dudok Van Heel, biologiste et conservateur du Dolphinarium.
Le voyage de Tula commença dans la matinée du 14 août sur la côte nord de l’Ile de Vancouver. Elle fut placée dans un harnais. Durant le voyage, sa peau fut humidifiée à l’aide d’éponges et de draps.
Elle fut transportée par voie terrestre à Nanaimo, puis en bateau vers Seattle. Mais le ferry prit du retard, et le vol fut manqué.
Finalement, un autre avion transporta Tula à Schiphol aux Pays-Bas. La dernière partie du voyage, de Schiphol à Harderwijk se fit par camion.
Une arrivée après un long voyage
Tula est arrivé au Dolphinarium d’Harderwijk dans la nuit du samedi 17 août où elle fut mise dans un bassin.
Au total, le voyage dura 60 heures, soit une journée de plus que prévu.
A son arrivée, Tula n’était pas en très bonne santé, son épiderme se décollait, ceci étant dû à son long transport hors de l’eau.
Tula fut alors placée dans un bassin nouvellement construit à l’arrière du « Koepel » (Dôme).
Elle ne fut pas tout de suite intéressée par le poisson qui lui était proposé.
Elle commença à nager plus « librement » quand elle eut pour compagnie un dauphin Tursiops femelle nommée Mamalou.
Au total, le voyage dura 60 heures, soit une journée de plus que prévu.
A son arrivée, Tula n’était pas en très bonne santé, son épiderme se décollait, ceci étant dû à son long transport hors de l’eau.
Tula fut alors placée dans un bassin nouvellement construit à l’arrière du « Koepel » (Dôme).
Elle ne fut pas tout de suite intéressée par le poisson qui lui était proposé.
Elle commença à nager plus « librement » quand elle eut pour compagnie un dauphin Tursiops femelle nommée Mamalou.
Le premier week-end où elle fut exposée au public, Tula attira de nombreux visiteurs au Dolphnarium.
Tula commença à accepter le poisson de la main de son dresseur. Elle fut d’abord nourrie avec du saumon remplacé progressivement par du maquereau, moins cher.
Tula commença à accepter le poisson de la main de son dresseur. Elle fut d’abord nourrie avec du saumon remplacé progressivement par du maquereau, moins cher.