En 2018, une orque du pod a mis au monde un bébé. Nouvelle inespérée car il n’y avait pas eu de naissance depuis plusieurs années.
Seulement, le bébé n’a pas survécu, il est parti après seulement 30 jours de vie.. Sa maman l’a porté sur son dos pendant plus de 17 jours, pour montrer son deuil et surement pour alerter du problème.
Il est estimé que si aucun bébé n’arrive dans ce pod d’ici 5 ans, l’espèce sera définitivement en danger, voire éteinte.
Plusieurs problèmes sont cités :
• Pollution :
• Sonore : Bateaux d’observation et cargos en grand nombre. Leur bruit masque totalement le son des orques
• Construction pipeline de plus de 1150kms : qui va amener énormément de pétroliers, donc de la pollution sonore qui va brouiller l’écholocalisation qu’utilisent les orques pour trouver les saumons
• Construction de barrages pour produire de l’électricité, où la plupart des saumons ne survivent pas
• Manque de nourriture saumon quinnat (80% de leur alimentation) : point commun avec les grizzlis, les loups, les rapaces et les phoques qui sont en voie d’extinction
Zoom sur le saumon quinnat
Les entreprises norvégiennes de saumon créent des fermes de saumon atlantique dans le pacifique. Elles n’ont pas réussi à maintenir en vie leur saumon dû à la forte consommation. Les saumons des fermes closes sont agressifs et gavés d’antibiotiques
Les saumons d’élevages sont infectés par un virus (orthoréovirus pisciaire) qu’ils transmettent aux saumons du Pacifique. Ce virus affecte les muscles, le cœur et fait exploser les cellules de saumons. 95% des saumons commercialisés seraient contaminés.
Qu’en est-il de la population locale?
Le peuple autochtone qui vit sur place ne peut pas survivre sans le poisson, ils se battent sans relâches. Un habitant et militant a même été jugé alors qu’il chantait avec son instrument devant la construction de la pipeline. Il demandait simplement à être écouté et tentait de discuter en paix avec les travailleurs du chantier de la pipeline.
Depuis, le Gouvernement du Canada a autorisé les fermes de poissons à opérer encore pendant 2 ans maximum puis disparaître du territoire. De quoi redonner de l’espoir aux locaux et aux orques pour leur survie