Publié le 1er juillet 2016 sur le site d'Animal Legal Defense Fund.
PETA, Animal Legal Defense Fund et Orca
Network font appel afin d’annuler une décision de justice dangereuse qui
affaiblit l’Endangered Species Act (Loi pour Protection des Espèces Menacées)
Miami — Ce matin, PETA, Animal Legal Defense Fund, Orca Network et son
directeur Howard Garrett ont fait appel de la décision du tribunal de
première instance qui avait rejeté leur plainte contre le Miami Seaquarium.
Armés des témoignages d’experts en biologie, d’un
vétérinaire et d’un ancien dresseur d’orques, les plaignants soutiennent qu’il
est illégal de détenir Lolita sans la compagnie d’autres orques, avec des
animaux ne pouvant cohabiter, dans un
bassin exigu et sans aucune protection contre le soleil brûlant. Ces faits
constituent selon eux une violation de l’Endangered
Species Act (ESA). Mais un juge fédéral a affirmé que les violations à l’ESA ne
s’appliquaient que lorsque la survie d’un animal captif protégé était
« gravement » menacée — une décision considérée par les plaignants
comme sans précédent et dangereusement étriquée.
« Cette orque –qui
est sur la liste des espèces menacées- devrait pouvoir bénéficier de la
protection légale de l’ESA sans avoir à être en danger de mort, » a
déclaré Jared Goodman, directeur de la Loi Animale à la fondation PETA.
« L’ESA interdit que des animaux comme Lolita, qui
souffre dans son petit bassin du Seaquarium, soient harcelés et blessés. C’est
sur ce point que PETA insistera auprès de la cour d’appel. »
« Heureusement, maintenir des animaux en captivité à
des fins de divertissement devient de moins en moins acceptable aux yeux du
public américain — même SeaWorld a annoncé publiquement la fin du programme de
reproduction de ses orques captives et affirmé qu’aucune nouvelle orque ne
serait acquise, » explique Stephen Wells, directeur exécutif de l’Animal
Legal Defense Fund. « L’ Animal Legal Defense Fund continuera à se battre pour Lolita et pour tous les
autres animaux souffrant en captivité au nom du divertissement. »
Depuis des années, PETA,
l’ Animal Legal Defense Fund, Orca Network ainsi qu’un nombre incalculable de
militants inquiets font pression afin que Lolita soit mise à la retraite et
transférée dans un sanctuaire marin qui l’attend dans ses eaux natales au large
des îles San Juan (dans l’état de Washington), où elle pourrait interagir avec
sa famille. Là où elle fut capturée il y
a plus de 45 ans.
Traduction: Vox Delphini
Lire aussi: